La Tortue d'Hermann-
Nom scientifique : Testudo hermanni.
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Famille : Testudinidae, plusieurs sous-espèces : Testudo hermanni hermanni (France, Italie du sud, Balkans et Péloponnèse), T. hermanni robertmertensi (Espagne, Italie du centre, Corse, Sardaigne, Sicile et île d’Elbe) T. hermanni boettgeri (est des Balkans). Cette répartition est sujette à discussion, trop d'informations contradictoires existent tant dans la littérature que sur les web, surtout en ce qui concerne T. hermanni boettgeri.
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Nom courant : tortue d'Hermann. (Mr. Hermann est celui qui l'a décrite pour la première fois et est originaire d'Alsace).
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Répartition géographique : toutes sous-espèces confondues: Europe méridionale, aire de répartition discontinue et ponctuelle ; est de l’Espagne, Baléares, sud de la France (massif des Maures et Esterel), Corse, Sardaigne, centre et sud de l’Italie, pays de l’ex-Yougoslavie, Albanie, Grèce, Bulgarie, Roumanie, Turquie d'Europe et îles Ioniennes.
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Mœurs : diurne, en cas de fortes chaleurs, s’expose au soleil le matin surtout puis se réfugie dans la relative fraîcheur que leur procurent le maquis ou les buissons environnants.
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Habitat : régions côtières et subcôtières, dunes, maquis et garrigues méditerranéens, pinèdes et forêts de chênes-lièges, lisières de cultures et d’oliveraies.
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Dimorphisme : comme pour l’espèce précédente, mais dans des proportions adaptées à sa petite taille ! Tubercule corné plus marqué à l'extrémité de la queue.
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Taille : de 13 à 20 cm en moyenne, le femelles deviennent plus grandes et peuvent atteindre jusqu’à 30cm.
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Chant : pas de chant à proprement parler, mais une sorte de soufflement si elle est inquiétée.
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Nourriture : régime principalement végétarien, à base d’herbes, de plantes et de fruits ; celui des jeunes comporte beaucoup d’insectes et d’autres invertébrés tels les gastéropodes et les lombrics. Elles peuvent manger les restes de certains autres animaux, comportement « charognard » occasionnel.
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Prédateurs : l’homme principalement à cause des captures sauvages et du commerce dont elle fait l’objet, les dégradations de son milieu, les incendies de forêts. Elle n’a pas de prédateur naturel en Europe, éventuellement le rat ou quelque rapace sur un individu affaibli ou malade.
Toutefois des aigles ont été observés capturant des tortues, les laissant tomber de haut pour briser leur carapace. Les jeunes peuvent parfois servir "d’amuses museaux" aux sangliers ou aux renards.
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Reproduction : enterrée à une profondeur qui dépendra de la rigueur de l’hiver à venir, après une hibernation qui s’étend de fin octobre à mars-avril, la tortue d’Hermann fera tout d’abord de timides apparitions aux moments les plus chauds de la journée. Les accouplements ont lieu de fin mai à fin juin. A la mi-juillet, la femelle creuse son trou de 8 cm de profondeur pour y déposer entre 4 et douze oeufs, de forme ellipsoïdale ou quasiment sphérique, à la coquille blanche et calcaire. Il peut arriver que deux pontes se succèdent durant un intervalle assez court. L’incubation dure de 60 à 90 jours et les nouveau-nés mesurent de 30 à 40 mm pour un poids variant de 6 à 8 grammes.
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Particularités : protégée par la Convention Internationale sur le Trafic des Espèces Sauvages (Cites) en annexe 2 (commerce limité et contrôlé) et en C1 (annexe 1, interdiction de capture, de commerce et de détention) dans tous les pays de la CEE.
Se diffère de sa cousine Testudo graeca graeca par un sillon médian présent sur la supra-caudale, par un tubercule corné à l'extrémité de la queue (particulièrement marqué chez les mâles), par une tache jaune sur la joue et par l'absence d'ergot sur les faces externes des cuisses.
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Longévité : la tortue d’Hermann a une longévité moyenne de 35 ans. En captivité, celle-ci peut être beaucoup plus importante.
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Autres espèces de Testudinidae présentes en Europe : Testudo graeca, Testudo marginata.