Ma douce Pooky allias Pookynette devait fêter ses un an et huit mois le 30 de ce mois, elle ne les fêtera pas...
Ces derniers jours elle allait brusquement mal, comme un vieillissement prématuré... Les vitamines et les friandises n'amélioraient pas son état, elle ne mangeait presque plus...
Je l'ai emmenée chez ma véto ce matin et en la palpant elle a trouvé plein de masses abdominales internes, ce qui expliquait son état...
Seulement, gentille Pooky se laissait faire mais tout à coup elle a paniqué et s'est mise à convulser et à ouvrir grand la gueule par a coups...20 secondes plus tard elle ne respirait plus...
Alors je sais bien qu'elle allait mourir de toute façon car aucun traitement ne oouvait guérir ce qu'elle avait, mais je m'en veux beaucoup, car si je ne l'avais pas amené, elle n'aurais pas paniqué et ne serait pas morte comme ça...je n'ai rien vu venir, et tout a été si vite, je ne lui souhaitais pas ça à ma pauvre chérie
Il faut savoir que Pooky est Ma chouchoute, c'est le premier bébé né chez moi, la seule rescapée de sa portée, puis rescapée une seconde fois bien plus tard suite à une césarienne d'urgence; Pookynette était une de mes plus gentilles et calines souris. Un caractère en or autant avec moi qu'avec les autres. Elle a été deux fois tatie, avec la portée de Calypso puis là celle de Ryn, je l'avais choisie pour son caractère en or et elle ne m'a jamais décue, s'occupant des bébés comme si c'était la mère et calinant la maman aussi! Les petits auront eu un beau modèle, c'est aussi pour ça qu'ils sont si gentils.
Au revoir ma chérie, je suis désolée de te perdre comme ça, j'ai très mal tu sais et j'espère que de là où tu es tu me pardonneras. Je t'ai aimée plus que tout, tu as été mon premier bébé d'amour et tu le resteras pour toujours dans mon coeur :ange:
- Pooky -Le soleil se couche
Sur l'histoire de ta vie,
D'un baiser de ma bouche,
Adieu ma belle amie...
Toute une vie qui défile,
Au hasard des moments,
Mais se brise le fil,
Et renaissent mes tourments...
Tu es née, mon plus grand bonheur,
Je t'ai vue grandir, vieillir,
Et ce jour de mon pire malheur,
Je t'ai laissée mourir...
Je t'ai aimée dès ton premier souffle,
Tes premiers pas furent ma joie,
Mon bonheur qui s'emmitoufle,
Ma douce, tout au creux de toi...
Mon ange, ma princesse,
Si caline, si coquine,
Tu incarnais la gentillesse,
Et me rendait ma bonne mine...
Je promet de t'aimer au delà de la mort,
Cet amour traversera le temps,
Il durera plus longtemps que le sort,
Et t'accompagnera tjrs au gré du vent...
Au revoir joli coeur,
Tu me manques déjà,
Toutes les larmes que je pleure,
S'envolerons vers toi...
Que serais je sans toi? (Louis Aragon)
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement